Sylvain Gammacurta Hypnose
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Prenez conscience et osez agir

La prise de conscience à mon sens est, avant tout, un réveil, un premier pas pour sortir de l’ombre.

Ouvrir les yeux de l’intérieur pour rendre conscient tous les schemas inconscient de notre vie, pour savoir comment bien entamer le premier pas d’une révolution personnelle.

C’est un peu allumer une lumiere dans une piece envahie par l’obscurité pour choisir son chemin.

On ne change pas ce dont on n’a pas conscience ! Logique, mais parfois nous sommes tellement aveuglé, que nous défaire de ce qui nous fait vraiment mal, nous empêches d’avancer, nous parait moins facile que ce que nous croyons, seulement par ce que nous nous preferons nous voiler la face.

Decouvrir ce qui se cache aux travers des ténèbres peut faire peur évidemment.

« Nous savons ce que nous sommes, mais nous ne savons pas encore ce que nous pouvons devenir. »

Expose William Shakespeare. Je ne suis même pas certain que nous savons véritablement qui nous sommes.Neanmoins, se responsabiliser me parait essentielle, dans le processus.

Être responsable revient à être présent, et être présent, c’est être conscient.

De même, être conscient est une condition incompatible avec l’illusion d’irresponsabilité grâce à laquelle nous évitons de vivre nos vies. La prise de conscience a également été un aspect essentiel dans les théories du biologiste et psychologue Jean Piaget.

Il l’a défini comme ce processus à la fois délicat et complexe à travers lequel les personnes passent d’une connaissance instrumentale de la réalité à une conceptualisation beaucoup plus intime, abstraite et significative des choses.

Aujourd’hui, ces points de vue sont encore très présents et s’appuient beaucoup sur cette idée de « réveil », cette compréhension ou « insight » que Lao Tseu a défini à travers 4 phases : sommeil, veille, auto-conscience et conscience objective.

« Prendre conscience, c’est transformer le voile qui recouvre la lumière en miroir »

La leçon à mon sens n’est pas aisé… à moins de sortir complètement du cadre de la société.

Les tehories des plus grands sages nous l’enseigne : notre souffrance ne vient jamais du monde, mais de nous-mêmes.

Nous souffrons de ce que nous croyons indispensable de surajouter et non pas de ce qui est. C’est une découverte immense et prometteuse de libération.

Parce qu’alors, la façon dont nous envisageons la vie peut être changer, alors que les événements présents, non. (Les événements futurs, oui)

Apprendre à déceler la réalité nue, détecter nos réactions à cette réalité, notre acquiescement ou notre refus. Alors, petit à petit, d’observation en observation, une façon nouvelle d’envisager le « réel » s’offre à nous…

Et cette nouvelle manière de vivre est béatitude. Un champ sans limite s’ouvre devant nos yeux. Tout y est fluide, sans heurt, harmonieux quel que soit le vécu. Nous laissons loin derrière le conditionnement personnel et socioculturel. Les refus et les désirs sont vus dans leurs impersonnalités, c’est-à-dire morcelés, et non pas cristallisés dans une pseudo-entité égotique.

Il s’agit, comme nous pouvons le voir, d’un voyage intérieur semblable à celui qu’à défini Platon dans le mythe de la caverne. Cela signifie passer de cet univers des sensations, des tromperies et des ombres à une sphère beaucoup plus haute, libre et authentique.

Une atmosphère intérieure dans laquelle nous comblons peut-etre des « vides émotionnels » à travers la nourriture ou les addictions, dans laquelle nous soulageons notre solitude avec des relations éphémères et où nous nous limitons à fuir l’ennui à travers la catharsis momentanée par le biais des reseaux sociaux, jeux, etc, etc…

Cependant, j’ai le sentiment et l’espoir que de nombreuses personnes cherchent à donner un sens plus authentique à leur existence, la preuve si vous avez lu jusque là !

Piaget, dans ses textes sur la psychologie génétique, cite un concept qui peut nous être très utile : il s’agit de « l’inconscient cognitif ».

Les connaissances automatisées, implicites, tacites, les connaissances dormantes pour lesquelles on n’a jamais questionné le sujet ou pour lesquelles le sujet ne s’est jamais questionné, les connaissances présentes dans l’action et non conceptualisées..

Même si cela nous rappelle un peu les théories freudiennes, le père de l’épistémologie génétique nous offre un point de vue précieux sur lequel nous pouvons réfléchir : la prise de conscience n’est pas vraiment un « réveil » ou une illumination.

Il ne s’agit pas seulement de rendre conscient l’inconscient mais de lui donner une nouvelle forme. Par exemple, je peux prendre conscience de l’une de mes limitations : mon incapacité à fixer des limites ou à dire « non ». Être conscient de cette dimension ne me servira à rien si je ne fixe pas un but, qui n’est autre que de changer, de reconstruire cette partie du « moi » pour avoir un plus grand contrôle sur ma réalité en sortant de cette caverne d’ombres…

Trois phases pour « se rendre compte »

Ce processus de prise de conscience peut paraître simple. Il l’est en apparence. Cependant, il requiert par-dessus tout d’être sincères avec nous-mêmes à chaque instant.

Le premier pas pour ce réveil est d’ouvrir les yeux depuis notre zone la plus intime et la plus profonde. Nous parlons du monde émotionnel. Demandez-vous ce que vous ressentez à cet instant précis, explorez vos sensations et sentiments, questionnez votre corps,vos maux de tête, vos douleurs d’estomac, de dos, sentiment d’opression etc…

Traduisez en un mot tous ces symptômes (peur, angoisse, inquiétude, insécurité…)

Le second nécessite que vous observiez ce qu’il se passe autour de vous.

Observez votre présent et faites attention aux choses évidentes, ce que nous refusons parfois de regarder dans les yeux : mon conjoint se montre froid, j’ai des amis qui s’inquiètent pour moi, je fais beaucoup d’efforts et gâche beaucoup de temps pour des choses qui n’en valent pas la peine, etc, etc…

Le troisième pas est peut-être plus complexe. Vous savez ce que vous ressentez, vous savez ce qu’il se passe autour de vous.

C’est le moment d’approfondir vos barrières défensives, vos préjugés, vos attitudes, vos croyances, celles qui vous disent à tort qu’il vaut mieux supporter plutôt que changer, qu’il vaut mieux tourner la tête, rester tranquille et se taire, par peur que les choses changent beaucoup trop.

Confrontez-vous à vos dysonances, vos paradoxes, affrontez-vous, nous sommes notre pire ennemi !

Prendre conscience de vos faiblesses c’est bien, mais osez les transformer en force, soyez responsable, rassemblez tout votre courage et osez expérimenter la vie que vous méritez ! Personne ne vous empêchera, si ce n’est Vous-même !

Sylvain Gammacurta.

Hypnose, sport, yoga.

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