Bonjour,
Je vais aborder le sujet de l’intelligence émotionnelle (IE)… aprés avoir lu et etudié les ouvrages de Salovey, Mayer, Abelson, ou plus récemment Goleman et Grennwich pour ne citer qu’eux j’ai decider de vous en faire ma propre synthèse.
Comment cette notion « d’intelligence émotionnelle » peut-elle regrouper deux termes semblant à première vue antithétiques ?
Les développements théoriques tels que l’importance de l’IE dans la prise de décision ou l’heuristique d’affect suggèrent que les émotions jouent un rôle significatif dans la « performance » et la qualité de vie humaine.
Si les émotions, et l’IE en particulier on un impact certain sur l’efficience décisionnelle, nous pouvons donc conclure l’hypothèse que de plus hauts niveaux d’IE correspondent à une moindre suggestibilité au biais cognitifs : l’IE contribue donc fortement donc à l’optimisation des fonctions cognitives.
Grennwich releve les émotions susceptibles d’induire des biais sur les décisions tel que :
La surconfiance, l’addiction, l’effet de dotation, la cupidité, la peur, l’aversion pour la perte, les regrets, la pensée magique, l’optimisme, l’orgueil, le biais de statu quo. Ainsi, si les émotions ne sont pas seules responsables dans l’apparition des biais décisionnels, elles les expliquent pour une large part.
Selon Mayer ont peut « répartir » les individus en 3 catégories :
– Ceux qui ont conscience d’eux-mêmes :
Ces personnes font naturellement preuve d’une certaine subtilité et maturité dans leurs vie affective. Personne indépendante, qui ont tendance à prendre du recul et en general une vision positive de la vie.
Lorsqu’ils sont de mauvaise humeur, il ne rumine pas, et sont capable de s’en defaire rapidement, en bref leurs attention particulière et leurs capacités d’observation les aide à « maîtriser » leurs émotions.
– Ceux qui se laissent submerger par leurs emotions :
Ils sont versatiles et n’ont en regle general par conscience de leurs sentiments, de sorte qu’ils s’abîment en eux et perdre toute distance. Je pense qu’on peut parler de personne très « associé » et dépassé par leurs emotions avec un manque cruel d’objectivité.
– Ceux qui acceptent leurs dispositions d’esprit :
Tout en ayant conscience de ce qu’il ressentent, ils ont pourtant tendance à ne rien faire réellement pour y remedier.
Il semble que cette catégorie ce subdivise en 2 sous-categories : les personnes qui concervent le masque de la bonne humeur et donc peu enclines à midifier leur état et celle qui même en etant triste ou de mauvaise humeur, acceptent mais se résignent.
Notre IE en somme est notre capacité à apprendre les diverses aptitudes pratiques qui sont fondées par les 5 composantes définies par Daniel Goleman :
1. La conscience de soi et la capacité à comprendre ses émotions
2. L’autorégulation ou la maîtrise de soi,
3. La motivation interne,
4. L’empathie
5. Les aptitudes sociales.
Si on se réfère à tout ca, rien ne sert d’avoir un cerveau brillant et un QI élevé si nous ne comprenons rien à l’empathie, si nous ne savons pas lire nos émotions et celles des autres et si nous sommes étrangers à notre propre cœur ou apatrides à cette conscience sociale qui nous apprend à nous connecter, à gérer la peur, à être assertif..
L’intelligence émotionnelle est, que nous le voulions ou non, l’authentique clé pour être heureux !!!
Mais tout cela n’est pas nouveau Thorndike, par exemple, avait déjà défini en 1920 ce qu’il avait appelé « l’intelligence sociale », cette capacité basique à comprendre et motiver les autres.
David Wechsler, de son côté, dans les années 40, affirma qu’aucun test d’intelligence ne pouvait être valide si les aspects émotionnels n’étaient pas pris en compte. Plus tard, Howard Gardner lui-même en fixera les bases avec la septième de ses intelligences qu’on appelle l’intelligence interpersonnelle et qui ressemble beaucoup à l’intelligence émotionnelle.
Il est à mon humble avis de consdiderer que la veritable liberté commence quand vous prenez conscience que vous n’êtes pas vos emotions, ni vos schemas de penssées, vous êtes bien plus que ca.
Dès l’instant où vous vous mettez à observer « le penseur » en vous un niveau plus élevé de conscience est activé.
Je pense aussi que toutes actions est souvent mieux qu’aucune action, surtout si vous avez été « emprisonné » depuis trop longtemps. L’eau quand elle stagne croupi, il en est de même pour votre energie.
S’il s’agit d’une erreur, à moins que vous appreniez quelque chose, dans ce cas, il ne s’agit plus d’une erreur mais d’un apprentissage…
L’IE est à mon sens aussi la compréhension que l’amour est un état. L’amour n’est pas à l’extérieur, mais au plus profond de vous. Il est en vous et indissociable de vous en toute circonstance… Que le passé vous donne de l’expérience mais en aucun cas une identité et l’avenir de l’espoir mais en aucun cas la promesse du salut, de l’accomplissement sous toutes ses formes.
Les deux sont des illusions, le present lui est concrèt et réel.
La capacité à percevoir ses propres émotions ainsi que celles des autres, à les observer, à ne pas interpréter, à les utiliser et à les réguler pour atteindre un objectif clairement défini… Cela met donc en avant une connaissance précise puis une analyse rationnelle des émotions et donc les utiliser de manière utile et de ne plus êtres tributaires de celles-ci.
Sylvain Gammacurta Hypno-praticien.