Sylvain Gammacurta Hypnose
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L’altruisme veritable, plus qu’une qualité, une nécessité

Si chaque personne cultivait la compassion, nous dit Matthieu Ricard , docteur en génétique cellulaire, moine bouddhiste tibétain et auteur, nous vivrions sûrement dans un monde meilleur, plus altruiste où la survie de l’être humain à court, moyen et long terme serait assurée…

De nos jours, il parait necessaire de concilier ou plutôt réconcilier les impératifs de l’économie, de solidarité et du respect de l’environnement.

Les « puissants » se livrent à un dialogue de sourds avec les environnementalistes, écologistes, philosophes qui connaissent les solutions, mais se désespèrent du manque d’intérêt du monde financier et de la tiédeur des politiciens.

Pourtant, un concept aussi evident que l’altruisme, permet de lier de façon cohérente ces 3 échelles de temps : court, moyen et long termes, pour satisfaire nos vie tout en préservant notre planète.

La question de l’environnement et de compassion est certe complexe et je ne pretend aucunement avoir la solution miracle, neanmoins, elle se ramène finalement à une question d’égoïsme ou d’altruisme…

En effet si nous avions veritablement une once de considération pour le sort des générations futures, pour les autres especes, nous modifierons tous et de maniere naturelle la façon dont nous nous comportons aujourd’hui, pour éviter de ne laisser à ceux qui nous succéderont qu’une planète polluée et appauvrie, destinant a long terme à une extinction certaine.

À court et moyen terme, si les décideurs avaient plus de considération pour autrui, ils se concentreraient davantage sur le « bonheur national brut » que sur le PIB et veilleraient à remédier aux inégalités croissantes qui entretiennent la précarité d’une partie de la population en réelle souffrances.

Comment sortir de cette égoïsme et cet individualisme dont nous sommes tous les acteurs ?

Avant une transition globale evidement impossible dans l’immédiat, je crois à une transformation individuelle possible, l’eveil des consciences est en route c’est indéniable.

Bon nombres d’expériences et recherches en neurosciences ont montré que le fait de cultiver l’amour altruiste et la compassion, comme toute forme d’entraînement, provoque des modifications dans le cerveau, tant au niveau fonctionnel que structural.

Les nouvelles habitudes transforment le cerveau et l’expression de nos gènes qui avec le temps influenceront notre culture et nos institutions.

Le bien-être d’autrui : un but en soi

Selon le psychologue Daniel Batson, de l’université du Tennessee, « l’altruisme est une motivation dont la finalité ultime est d’accroître le bien-être d’autrui ». Pour qu’une motivation soit altruiste, le bien-être d’autrui doit représenter un but en soi.

Mais cela souleve une question… l’homme est-il naturellement bon, avant d’être corrompu par une société prônant la division ? Ou bien n’est-il ginalement qu’une bête sauvage, a contrario recouverte d’une vague couche fragile d’humanité ?

Mathieu Ricard dans son Plaidoyer pour l’altruisme offre un survol exhaustif de toutes les recherches scientifiques et théories philosophiques à ce propos, et démontre que l’altruisme correspond à la nature première de l’humain, et ce, dès la petite enfance.

Pour preuve, regarder les vagues de générosité qui s’installe naturellement lors des catastrophes.

Il explique aussi, sur la base d’autres recherches anthropologiques, que l’espèce humaine doit son essor non pas à l’application du principe Darwinien mal compris selon lequel la survie revient au plus fort, mais au contraire à un mode de vie essentiellement basé sur la coopération.

La coopération serait ainsi non seulement une qualité fondamentale des groupements humains, mais aussi une condition essentielle à leur survie et à leur développement.

D’ailleurs les especes qui survivent ne sont pas les plus forte, mais les plus coopératives.

Il est aussi démontré qu’au niveau individuel, les personnes qui pratiquent l’altruisme et la bienveillance sont plus sereines et heureuses que les autres.

Mathieu Ricard prend la peine egalement de différencier plusieurs sortes d’altruisme, invalidant au passage l’idée répandue selon laquelle l’altruisme « véritable » n’existerait pas et donc que tout acte altruiste aurait pour but final de profiter à son auteur, ne serait-ce que par la satisfaction de son ego.

L’altruisme étant déjà inscrit au cœur de l’homme et presque dans sa génétique, il reste à le valoriser dans une société collective qui ne croit pas à son pouvoir…

Alors qu’attendons nous ?

 

Sylvain Gammacurta.

Source : Mathieu Ricard , Plaidoyer pour l’altruisme / cerveau & psycho.

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