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Comprendre la dépression pour agir

Comprendre la dépression pour agir

 

Il m’arrive régulièrement de rencontrer des personnes en cabinet souffrant de dépression.

Il est accepté par la communauté médicale que l’état dépressif se caractérise sous diverses formes, souvent associé à une humeur négative et/ou une perte manifeste d’intérêt et de plaisir qui sera accompagnée de quatre autres symptômes au moins, sur une durée de deux semaines minimum, selon le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DMSV)

Symptômes possibles :

  • Humeur dépressive présente pratiquement toute la journée et éventuellement irritabilité chez l’enfant et l’adolescent.
  • Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir.
  • Perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime.
  • Insomnie ou hypersomnie régulières.
  • Agitation ou ralentissement psychomoteur.
  • Fatigue ou perte d’énergie.
  • Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive ou inappropriée.
  • Diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer ou indécision.
  • Pensées de mort récurrentes, idées suicidaires etc…

Clairement la liste n’est pas exhaustive et à mon humble avis, certains autres troubles de l’humeur pourrait y être associés.

Quoi qu’il en soit, l’épisode dépressif, qu’il soit avéré ou non est l’un des troubles psychologiques les plus invalidants et sournois qui existent selon moi. Invalidant pour les répercutions néfastes que la dépression peut avoir sur la vie sociale, personnel et professionnel des l’individus mais aussi sur son état de santé générale ainsi que les symptômes somatiques associé (douleur chronique, maladie, autosabotage…).Sournois car la dépression peut parfois être « invisible » malgré des symptômes complexes et difficiles à vivre.

Les causes de la dépression

Les causes de la dépression son très nombreuses et en générales multifactorielles.

Si l’on se réfère à la littérature scientifique, nous pouvons trouver différentes hypothèses. De la cause purement biologique, en référence au déséquilibre biochimique de certains neurotransmetteurs dans le cerveau ( principalement sérotonine, noradrénaline, dopamine, acétylcholine ,gaba…) aux causes environnementales ou psychologiques.

Selon la théorie Freudienne, la dépression est assimilable à une perte d’objet et il est en effet vérifiable que rien ne ressemble plus à une dépression qu’un état de deuil. L’état émotionnelle dans lequel plonge une personne perdant un objet affectif ( personnes, bien, situation, croyance…) crée en lui une tristesse, associé parfois à un sentiment de culpabilité ou de remord.

Des problèmes et déséquilibre hormonaux peuvent être à l’origine de la dépression (hypothyroïdie, insuffisance surrénale…). Chez la femme, un changement de statut hormonal peut être contemporain d’états dysphoriques (instabilité de l’humeur, anxiété…) notamment pendant les phases prémenstruelles, en fin de grossesse ou encore à la ménopause.

Les facteurs environnementaux tels que l’excès stress*, « burn ou », situation affective complexe, situation familiale et/ou sociale difficile etc… peuvent évidement être à l’origine d’un épisode dépressif.

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L’hygiène de vie, peut également rentrer en considération. On sait aujourd’hui que l’alcool est dépressogène : alors que son usage ponctuel peut produire un effet de bien-être, son usage répété finit par favoriser l’émergence de symptômes dépressifs. Lors d’un sevrage  (au même titre que le tabac, cannabis, héroïne) des symptômes dépressifs sont fréquents, éventuels facilitateurs d’une reprise de l’intoxication. Le manque d’activité physique ainsi qu’un déséquilibre alimentaire peuvent eux aussi causer de nombreux désagrément et engendrer un terrain favorable à la dépression.

Ce qui est à mon sens impératif de retenir c’est que les causes sont variés et qu’il essentielle de les évoquer avec un professionnel compétant.

Certain terrain génétique et iné peuvent causer une certain vulnérabilité, tandis que d’autres sont complétement lié à des comportements ou encore une situation de vie délicate.

Certains apôtres du bien-être et livres de développement personnel tentent de responsabiliser coute que coute les personnes faces à leurs problématique, ce qui est parfois une solution, mais attention toutefois de ne pas tomber dans une attitude culpabilisante qui peut avoir un effet hautement contre productif, le détermines d’une pathologie telle que la dépression est souvent beaucoup plus complexe qu’une simple théorie ayant pour but d’augmenter la confiance et l’estime ou même de se jeter de manière radicale sur le moment présent.

==> Vidéo dépression et cerveau afin de comprendre ce qu’il se passe concrètement dans le cerveau (émotion, attention/ executif modulation, mémoire…) lors d’épisodes dépressifs et de stress exessif vécu de manière répété.

Pistes à suivre et solutions (non exhaustif) :

Avant toutes choses, il est important de relever que souffrir d’un ou plusieurs épisodes dépressifs au cours de sa vie n’est pas anormal, ni un aveu de faiblesse ou encore une honte. Il est évident que dans une société prônant le bien-être à outrance, se sentir mal à l’intérieur peut apparaitre comme une tard, quelque choses à combattre, à affronter qu’il faut régler radicalement, parfois à coup d’anti dépresseur (attention ceci peuvent avoir leur utilité.).

Il est fréquent qu’une personne en dépression soit pris malgré elle dans une vision du monde, des autres, d’elle-même qui l’ encourage à éviter les stimuli aversifs ou les situations désagréables dans lesquelles une nouvelle réduction des renforcements positifs pouvait être attendue, souvent du à une anticipation plus ou moins négative des évènements (même si cela peut être plus sournois et j’y reviendrai).

Nous avons tous eu dans notre vie au moins une fois un état de fatigue ou de tristesse qui nous a empêché de faire quelque chose qui pourtant aurai pu pourtant nous remonter le moral. Trouver une excuse pour ne pas sortir, voir des amis, prendre l’air, faire de sport… Pourquoi ? Difficile de l’expliquer, néanmoins, le bénéfice à court terme provoqué par l’évitement d’une situation à offert un renforcement positif (je peux continuer à rester dans mon lit, sur le canapé, je ne suis pas obligé de parler, de m’habiller, la foule me dérange ici je suis au calme, je n’aime pas l’ambiance, en bref je suis mieux chez moi seul…) le cerveau une fois qu’il à fait un choix dans le but d’éviter une activité aura tendance à trouver tous les arguments nécessaires, parfois irrationnelle au fait d’avoir pris cette décision, néanmoins avoir pris une décision et se conforter dans son choix n’engendre souvent qu’une confirmation de croyance qui finit par devenir une certitude.

De cette façon, de tels comportements sont maintenus par un renforcement négatif. La personne ressent un soulagement à court terme lorsqu’elle évite quelque chose qui pourrait être désagréable (anticipation) et parfois regrette par la suite ce qui la plonge dans la culpabilité et de nouveau dans la démotivation.

Dans cette perspective, le traitement de la dépression viserait à augmenter les renforcements positifs que la personne peut obtenir de son environnement en redessinant ses anticipations futur sous un nouveau jour. Le but étant de réduire les comportements évitants par rapport aux comportements potentiellement renforçant afin de briser la boucle de la dépression et réattribuer une vision et des croyances plus « objective ».

Il est bien évidement important de faire cela de manière progressive et de ne surtout pas fixer d’objectifs irréalistes qui ne seront pas atteints. Car ce que nous pouvons obtenir, c’est encore plus de désespoir de culpabilité et d’autocritique.

Il est important de se demander si l’objectif choisi est à la fois assez spécifique, uniquement pour elle, positif, écologique et réalisable.

Dans ce cas, au fur et à mesure que l’intervention progresse et que la personne se renforce et accepte ses émotions négatives, son humeur s’améliorera et, par conséquent, sa motivation également. Les anticipations pessimistes changerons pour devenir des attentes et des croyances plus réalistes et convenable.

Il est possible également de réadapter son hygiène de vie par des gestes simple du quotidien. Pratiqué une activité physique régulière, manger de maniéré saine (j’écrirai un article sur le sujet), des fruits et légumes de saison, réduire le sucre raffiné et les produits industriels, manger dans un endroit calme et prendre le temps à la mastication par exemple serons des méthodes simples mais radicale à moyen therme, cela permettra de réguler vos neurotransmetteur et donc d’être plus conscient de vos comportements et humeurs.

Certains traitements et médicaments pourrons également vous êtes proscrit pas un professionnel de santé si besoin.

La remédiation cognitive, TCC, mindfullness…

De nombreuses méthodes aujourd’hui existe pour vous accompagner. Le relationnel va être primordiale dans l’accompagnement, vous pouvez choisir de suivre une psychothérapie et/ou consulter une hypnothérapeute, sophrologue, psychopraticiens etc… Je vous conseil néanmoins de bien vous renseigner au préalable sur le parcours et les formations de ceux-ci afin de vous assurez d’être bien encadré.

Maintien des troubles

Parfois malgré ces recommandations certaine dépression persiste. Il n’est pas rare dans ce cas de constater quelque chose de bien plus profond et enfouit à la personne très souvent depuis longent. Travailler sur le symptôme sera probablement insuffisant et il faudra alors s’autoriser à allez chercher la cause car parfois une personne souffre sans réellement déterminer la cause de son mal être.

Plus ou moins en chacun de nous, nous essayons parfois à un moment ou à un autre de réduire nos sentiments douloureux au silence. Mais lorsque l’on y parvient trop bien, les signaux de douleurs s’estompent, ils disparaissent, dés lors nous ne sommes plus capable de reconnaitre ce qui nous fait mal. Nous créons alors une « carte du monde », une histoire, nous mettons un masque, un filtre afin de stabiliser le choses. Il est possible alors d’être à la merci de plusieurs façon de penser en toute circonstance qui nous mettent malgré nous des bâtons dans les roues, voici quelque exemples :

Demandes ou exigences avec lien sans fondement : “Si mon conjoint m’aimait, il m’aurait fait un cadeau”.

Catastrophisme : “Si demain je loupe mon examen, se sera la fin de ma carrière professionnelle, mes parents vont me tuer”.

Une faible tolérance à la frustration : “J’ai peur d’aller parler à cette personne, si jamais je ne lui plait pas je ne pourrais pas le supporter”.

Dépréciation (association d’un comportement à une identité) : “J’ai raté mon match, je suis nul, je fais tout mal”.

Ces croyances et jugements illogiques (liste non exhaustive) prennent racine en nous souvent lors de notre éducation (volonté d’être aimé, de bien faire, d’être reconnu, de s’humilier soit même avant qu’une autre ne la fasse,…) et freine ou bloque parfois notre évolution, ils sont aussi parfois à l’origine d’évitement comme vue plus haut car il rende les anticipations encore plus complexes.

C’est ce que l’on appel d’une certaine façon le « codage prédictif » qui influence notre perception, qui n’est donc pas directement liée à l’environnement extérieur par la réception des informations, mais recréée en permanence de façon endogène par des prédictions, transformant les signaux reçus en fonction de la connaissance déjà accumulée. Dans le codage prédictif, la conscience perceptuelle est la «conclusion», le «résultat» des constructions inconscientes. L’hypnose, en quelques seances peut-être une très bonne façon de changer ces fonctionnement internes.

Il est important alors que la personne garde en tête :

  • La manière dont j’interprète/j’anticipe n’est que subjective et non la réalité de l’évènement en soit.
  • Il est inutile d’affirmer une croyance si celle ci n’offre que des freins au changement, on ne peut pas s’attendre à un résultat différent en faisant et pensant d’une manière unique et rigide. La flexibilité est de rigueur.
  • Une pensée centrée uniquement sur le passé provoquera une stagnation dans les événements et les croyances irrationnelles. Certain croient que nous sommes la somme de ce qui nous est arrivé, c’est une façon de voir les choses, néanmoins il me parait plus juste de dire que nous sommes enfaite l’histoire que l’on se raconte sur ce qui nous avons vécu ainsi que de travailler également sur la vision du présent et du futur qui serons, tout aussi déterminante, si ce n’est plus. ==> Article associé : https://gammacoachinghypnose.com/hypnose-passe-present-et-futur

NB : Cet article, comme précisé à de nombreuses reprise n’a rien d’exhaustif et se veut uniquement informatif. Lors d’un accompagnement, les choses seront certainement plus singulières, les solutions parfois différentes selon votre profil, votre histoire de vie… Je vous encourage clairement à en parler à un professionnel, l’enfer étant parfois pavé de bonnes intentions.

Sylvain Gammacurta Hypnose

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