Sylvain Gammacurta Hypnose
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Méditation, hypnose et gestion de la douleur.

Je crois que l’homme a tout à gagner à se rapprocher d’une vie plus contemplative…
Admirer , respecter la vie, la nature qui l’entoure.

La méditation représente pour moi une démarche dans laquelle on dirige  son attention vers un certain nombre de variables corporelles, sensorielles et mentales.

Cette « gymnastique » de l’esprit bien que volontaire, se retrouve cela dit spontanément quand on se focalise devant un feu de bois, un ciel étoilé, un couché de soleil, les vagues de l’océan…

Le mot méditation est à mon sens un peu trompeur.

D’abord parce qu’il est perçu dans l’inconscient collectif comme une activité intellectuelle, alors que la plupart des pratiques méditatives passent d’avantage par le corps.

Ensuite, parce que ce mot ne désigne pas une démarche unique, mais une multitude de pratiques : certaines consistent à focaliser son attention, d’autres au contraire à l’ouvrir largement ; parfois méditer requiert l’immobilité…

Et enfin, parce qu’on associe encore trop souvent la méditation à la religion, alors qu’elle peut parfaitement se pratiquer dans un cadre laïque, philosophique ou meme thérapeutique.

Il existe cependant un certain nombre de points communs à toutes les pratiques méditatives : cesser d’agir, pour s’offrir un temps de retrait, de silence, d’apaisement et ne pas réagir aux stimulations externes comme les bruits environent ou internes comme les pensées, juste les observer avec le maximum de « détachement ».

Comme je l’exprimer sur l’article pour se liberer du jugement des autres  » trouver la stabilité dans l’instabilité ».

Quiconque s’y est déjà essayé en est conscient : c’est plus facile à dire qu’à faire.

C’est ici que l’hypnose intervient.

Les pensées sur le passé et l’avenir, les jugements et les appréciations, les soucis, semblent nous accompager en permanence. Les mettre de côté, même pour un court instant, est en soi une victoire.

Je ne compte plus la multitude d’études qui montrent que la méditation ou l’hypnose pourrait être une aide phénoménal à la résilience car elle réduit le stress, que ce soit chez les personnes en bonne santé ou chez celles atteintes de dépression ou maladies.

Une façon de « cicatriser » en quelque sorte, pour repartir de l’avant.
N’oublions pas que le corps et l’esprit sont intimement reliés.

D’ailleur, la douleur n’est pas perçue de la même manière pour un « méditant » que pour un « non-meditant », elle dérange moins, est soumise à une gestion acrue, ce qui n’est pas sans rappeler les effets de l’hypnose.

Scientifiquement on constate que juste avant le stimulus douloureux, il y avait une activité moindre dans des aires cérébrales liées au stress et à l’etat anxieux lié à l’anticipation (cortex insulaire et amygdale).

Si l’origine de la douleur n’est pas toujours évidente, son intensité elle est bien réelle, tout comme la difficulté à l’accepter pour la personne qui en souffre.

De la fibromyalgie au cancer, en passant par les blessures sportives, la plupart de maux chroniques ou aiguë incluent une problématique de souffrance, de « doux leurres » physiques et psychologiques.

 

Longtemps laissé de côté au profit d’anti-douleur chimiques, l’hypnose thérapeutique offre de nos jour une capacité naturelle à déconnecter la conscience pour rendre la douleur plus douce et apaisé.

 

Que ce soit dans les centres hospitaliers ou en usage quotidien, cette méthode douce d’accompagnement est de plus en plus appréciée pour son efficacité remarquable et son absence totale d’effets secondaires.

 

Ma vision de l’hypnose thérapeutique moderne est qu’elle accompagne le patient à l’autonomie en le mettant face à ses propres capacités, ses besoins et ses ressouces dans le but d’évoluer vers un nouvel état de bien-être.

L’hypnose est considérée comme une sorte de « transe », capable de conduire le patient vers un état de conscience modifié oú les perceptions sont différentes.

 

Dans le cas du traitement des douleurs, l’hypnotherapie va intervenir afin de permettre au cerveau de remettre en place cette notion d’équilibre rompu, en agissant directement soit sur la diminution de la sensation de douleur (hypnose à visée antalgiques, analgésique), soit sur la diminution de l’angoisse liée à la douleur (hypnose à visée anxiolytique).

 

Cette technique innée et accessible à tous, permet d’utiliser ce que l’on appel l’inconscient afin de moduler une expérience sensorielle, psychologiques  ou émotionnelle jugée désagréable pour la transformer en quelque chose de meilleur.

Sylvain Gammacoaching Pro

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