Sylvain Gammacurta Hypnose
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L’HYPNOSE CONTRE LE STRESS ET L’ANXIÉTÉ DUS A L’ÉPIDÉMIE DE LA COVID-19

Voila bientôt un an que la crise de la Covid s’est immiscée dans nos vies. Confinements, couvre feu généralisé, nouvelles règles dans les écoles, surabondance des informations, intranquillité, vaccination, isolement, ennui, anxiété, hyper-vigilance… Certains ressentent également la morosité éreintante d’une existence trop linéaire. Nombreuses sont les personnes qui vivent actuellement avec un stress exacerbé, un manque de confiance en l’avenir et un sentiment d’insécurité permanent au travers de ces journées de crise sanitaire. Même le personnel soignant est touché par les répercussions psychologiques liées à la Covid. Anxiété et Covid vont de pair.

Nous sommes tous plus ou moins impacté, mais des solutions existent pour aller mieux.

Épidémie de COVID : quels effets psychologiques ?

Vivre dans un contexte d’épidémie n’est évidemment pas neutre d’un point de vue psychique. Une crise telle que nous la traversons est un événement traumatogène que l’on soit directement concerné ou non. Non seulement cette crise nous confronte directement à la mort, ou du moins à une menace de mort.

Ce genre d’événement est loin d’être anodin et peut générer une forte charge émotionnelle qui n’est pas facile et peut avoir de nombreuses répercussions sur le plan psychologique. Fatigue émotionnelle, stress, anxiété, troubles du sommeil, préoccupation permanentes ,peurs, altérations du jugement, troubles de l’humeur, hypocondrie etc…

Face à ce stress et/ou à cette anxiété nous avons tous notre propre façon de réagir, néanmoins la détresse psychologique n’est pas une fatalité.

STRESS ET ANXIÉTÉ COVID

Qu’est-ce que le stress?

Le stress est une réponse physiologique normale à une situation; il fait partie intégrante de notre existence. Il permet à notre organisme de s’adapter aux multiples événements que nous vivons. Le stress apparaît et disparaît de lui-même, selon que l’on est en présence ou non de facteurs de stress.

Qu’est-ce que l’anxiété?

L’anxiété lié au covid est commune, contrairement à la peur ou le stress qui constituent des réponses physiologiques « basiques » face à une menace définie, l’anxiété est une réponse à une menace vague ou inconnue. L’anxiété se manifeste lorsque nous croyons qu’un événement dangereux ou malheureux peut survenir et que nous l’anticipons. Chaque personne peut vivre de l’anxiété à des degrés et à une intensité qui lui sont propres. La perception de l’événement aura une grande influence sur l’intensité de l’anxiété vécue.

L’anxiété peut s’avérer un phénomène utile quand elle attire l’attention sur des dangers réels ou des situations à risques : le souci, l’inquiétude servent alors à prendre des précautions pour éviter ces risques.

L’anxiété est considérée comme une réaction « normale » dans une situation stressante.

Lorsque l’anxiété devient excessive, elle peut être classifiée sous la dénomination de « trouble de l’anxiété ».

Trop peu d’anxiété peut parfois mettre en danger. Trop d’anxiété peut, à l’inverse, inhiber et épuiser le sujet.

Les effets physiques de l’anxiété peuvent inclure : palpitations du cœur, faiblesse musculaire et tensions, fatigue, nausées, douleurs thoraciques, douleurs abdominales ou maux de tête… En réalité le corps se prépare à affronter la peur : la pression artérielle et le rythme cardiaque augmentent, la sueur, le flux sanguin jusqu’aux muscles augmentent, et les fonctions du système immunitaire et digestif diminuent (réponse combat-fuite). 

L’anxiété n’inclut pas seulement des effets physiques mais aussi des effets émotionnels. Ceux-ci incluent des « sentiments d’appréhension ou de menace, des troubles de la concentration, de la tension et nervosité, une anticipation au pire, une irritabilité, une agitation, observer (et attendre) des signes (et actions) de danger, et un sentiment de malaise » aussi bien que des « cauchemars/mauvais rêves, obsessions des sensations, sentiments de déjà-vu, et un sentiment et perception que tout fait peur ».

Les effets cognitifs de l’anxiété peuvent inclure des pensées de dangers suspectés, tels que la peur de mourir.

LA TECHNIQUE APPLE

  • Pour contré l’anxiété lié au covid, la technique APPLE proposée par l’association britannique Mind :

A : Acknowledge (Reconnaître) : l’incertitude lorsqu’elle se présente 

P : Pause (Faire une Pause) :  pour respirer (exercices de respiration, cohérence cardiaque…)

P : Pull-back (Prendre de la distance) : de la pensée.

L : Let go (Lâcher prise) : laisser partir la pensée dans un nuage/ une bulle.

E : Explore (Explorer) : le moment présent en se reconnectant à sa respiration, à ses sensations corporelles, aux perceptions provenant de l’environnement et puis en se focalisant sur autre chose à faire.

Comment l’anxiété nait dans notre cerveau 

Joseph Ledoux, professeur à l’université de New York, est parvenu à identifier dans les années 1970-1980,  ce qu’il appelle « les circuits de la peur ». Les troubles proviennent de l’amygdale dans notre cerveau qui joue un rôle dans notre manière de nous comporter, mais aussi dans le ressenti de de nos émotions comme la peur associée à l’anxiété.

L’amygdale garde en elle une mémoire émotionnelle de toutes les peurs ou anxiétés ressenties dans les situations vécues par la personne. A chaque fois que la situation se représentera, le même processus se mettra en place : tout le corps de la personne va chercher à réagir soit en combattant,  soit en fuyant, mais en agissant d’une manière ou d’une autre, vue que le mot émotion, vient de motion, qui signifie mouvement.

Ce phénomène va se renouveler chaque fois que la personne aura la sensation d’être en danger alors que parfois, elle ne l’est pas.

L’être humain est « programmé » pour surévaluer intuitivement les faibles proportionnalités et d’autant plus si elles sont associées à un risque. Ces biais cognitifs sont devenus une norme biologique car offrent un avantage dans la sauvegarde de l’espèce. En d’autres termes les informations de danger nous paraissent plus saillantes car elles constituent ce que certains psychologues appellent la « paranoïa optimiste » qui à servit pendant des années à sauvegarder notre espèce.

Les informations négatives ont donc un impact très supérieur aux informations positives (Siegrist & Cvetkovich 2001) et, même si elles s’avèrent être fausses et démenties, laissent plus facilement une trace mnésique pouvant impacter nos humeurs et nos choix.

Néanmoins ce qui est avait son utilité auparavant, peut devenir très encombrant en créant bon nombre de craintes infondées dans un monde bien moins hostile.

Rien d’étonnant donc que les arguments de la peur, de la colère et de l’angoisse soient si exploités dans les médias recherchant plus une audience que de transmettre des informations.

La peur étant un impératif anthropologique, elle est devenue un vecteur d’intérêt très important de l’ensemble des écosystèmes médiatiques, sans parler de la sphère des réseaux sociaux et de son algorithme vecteur d’un monde anxiogène favorisant les guerres picrocholines. Comme il se passe toujours quelque chose qui mérite notre désapprobation et que les conditions actuelles du marché de l’information nous le font voir, nous sommes en rage sans discontinuer et avons l’impression de vivre dans un monde épouvantable.

De plus même quand la situation tend à s’améliorer, un phénomène appelé « changement de concept induit par la prévalence », créé en nous une amplification subjective de chaque information considérée comme « négative ». On finit donc par voir sans cesse des risques et des catastrophes même dans un environnent pacifié ou davantage sécurisé.

Le cerveau insuffle un sentiment de peur irraisonnée et insurmontable. La situation va paraître bien plus dangereuse qu’elle ne l’est en réalité ( Attention : cela ne signifie en rien qu’elle ne l’est pas, mais provoque de nombreux effets collatéraux pouvant eux être évités plus facilement et surtout ne pas réduire nos capacités cognitives et attentionnelles !).

Pour ne pas se trouver dans ces situations perturbantes, la personne anxieuse peut parfois développer toute une panoplie de stratégies et de comportements afin d’éviter cette situation. Au fil du temps, ces personnes vont se retrouver bloquées et handicapées dans leur quotidien, avec des « bénéfices secondaires« , qui au final, n’en sont plus.

Dans les années 1920, Pavlov a démontré qu’il était possible de conditionner, mais aussi de déconditionner nos réactions, que l’on appelle des ancrages en hypnose (ces mémoires inconscientes), et de les « reprogrammer ».

Les troubles anxieux peuvent également favoriser la dépression : https://gammacoachinghypnose.com/wp-admin/post.php?post=2253&action=edit

L’HYPNOSE CONTRE L’ANXIÉTÉ LIE AU COVID

L’hypnose est actuellement reconnue comme une discipline à part entière de la médecine.

L’hypnose peut être utilisée comme une thérapie visant à se réadapter face à l’anxiété. Elle est également efficace pour apprendre à se relaxer, prendre du recul, ou encore anticiper et « contrôler »les affects liés à l’événement anxiogène ou traumatique.

L’HYPNOSE PEUT VOUS AIDER À VIVRE TOUT SIMPLEMENT EN SURMONTANT VOS PEURS ET VOUS PERMETTRE D’AUGMENTER LE CALME INTÉRIEUR MAIS AUSSI À GÉRER VOTRE STRESS, VOS ÉMOTIONS ET VOTRE SOMMEIL.

Les thérapies brèves comme les thérapies cognitives et comportementales (TCC) et l’hypnose semblent particulièrement bien indiquées dans ce genre de situation. En consultation, le patient peut évoquer son propre récit des événements, exprimer ses émotions, et faire part de toutes les pensées que l’épidémie suscite.

Il n’y a pas de réversibilité possible après un trauma, il y a une contrainte de la métamorphose. 

Boris Cyrulnik

Confrontés au Covid-19, de nombreux soignants sont affectés par des troubles psychologiques

En première ligne face à la pandémie de coronavirus, médecins, infirmières et aides-soignants sont particulièrement exposés au stress et à l’anxiété dus à la crise de la covid.

Plusieurs études en cours observent comment les troubles psychiques, combinés à d’autres facteurs antérieurs à la crise, influent sur la santé mentale des Français. Tous sont potentiellement concernés, cependant les professionnels de santé se retrouvent en première ligne.

Si en France peu d’études existent, des travaux menés au Canada ont montré que 50 % des soignants ont des symptômes d’anxiété et que 40 % d’entre eux sont dépressifs. Dans notre pays, durant les deux années précédentes, l’expression des nombreuses tensions existant dans les hôpitaux ont déjà fortement affectés les soignants.

Le personnel de santé peut se montrer plus stressé par la COVID-19 pour deux raisons : il doit composer avec le stress de l’imprévisibilité du virus, et il doit faire face à une surcharge de travail.

Séances d’hypnose pour les soignants. Anxiété et Covid.

>> À lire — Témoignages sur le coronavirus : un tour du monde des soignants

C’est pourquoi, j’ai décidé aujourd’hui de prioriser le suivi du personnel hospitalier et proposer également des séances à moindre coûts afin de leur venir en aide. Si vous êtes soignants et intéressés n’hésitez pas à me contacter pour en savoir davantage.

https://www.planetesante.ch/Magazine/Medicaments-examens-et-traitements/Hypnose/Les-bienfaits-de-l-hypnose

Sylvain Gammacurta, Hypnose.

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