Le cerveau humain est à mon sens l’objet le plus complexe, fascinant, le subtil et incroyable qui puisse exister dans la nature.
C’est aussi l’organe le plus élaboré dans l’évolution des espèces.
Ce lien qui le relie le corps et l’esprit, appelé le «noeud du monde» par Schopenhauer, a toujours fasciné et demeure entouré de bien des mystères.
Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler de l’equanimité, notion à mon sens importante dans une optique d’optimisation de son cerveau.
L’équanimité est synonyme de l’imperturbabilité, de l’impassibilité et de la sérénité.
Ce mot exprime la paix du mental, l’égalité d’âme, la patience, le calme qui résulte de l’identité spirituelle.
Cet état d’immobilité de l’esprit, au-delà de la conscience de l’ego, est une condition essentielle de la connaissance réelle et de l’expansion spirituelle.
Sur le plan de la spiritualité, cette qualité d’esprit suppose la l’équilibre du mental, la discrimination entre le réel et l’illusoire, entre l’absolu et le relatif.
Elle repose également sur le détachement intérieur et tend à tendre vers plus de rigueur mais aussi de compassion.
Pour connaître l’équanimité, il faut, non devenir indifférent, mais devenir conscient…
On vit de façon libre, indépendante et autonome, neanmoins en sachant partager et echanger, en ce detachant de tous les liens opressants qui impactent sur nos émotions, croyances, idées et finalement notre vie.
L’équanimité est un état permanent de calme, de tranquillité, d’égalité d’humeur, un état fondé sur la compréhension et le dégagement de soi et sur un fonctionnement harmonieux du cerveau.
Lanza del Vasto, philosophe Italien, confirme: «La sérénité, c’est le sentiment qui accompagne l’impassibilité, qui couronne le détachement, c’est le contraire de l’indifférence et c’est le contraire de l’ennui.»
L’équanimité ne découle pas du fait qu’un être ignore les problèmes, mais qu’il ne les laisse pas engendrer en lui de tension, des comportements impulsifs, en évitant de provoquer une situation plus complexe encore.
L’equanimité est la capacité de se concentrer sur l’instant présent dans la paix, permetant de présenter une vision sans équivoque qui amplifie
la prise de décision plus favorable à l’épanouissement personnel et collectif..
La méditation, est une des façon de trouver cette equanimité, car elle élimine la souffrance d’origine mentale (ruminations, émotions négatives).
Mais comment y parvient-on, et comment le cerveau participe-t-il à cet objectif ? Les neuroscientifiques se sont surtout intéressés à trois types de méditation : la méditation par attention focalisée,de pleine conscience et la compassion.
Janakanandâ a dit:
«Il est difficile d’éliminer les sources de distraction comme les bruits, mais il y a des distractions plus subtiles qui font de plus grands effets négatifs sur la conscience.
Ces distractions sont les souvenirs désagréables. Notre émotivité est nourrie de compliments et d’insultes.
Nous devons ignorer tous les deux, car ils agissent de façon destructive. Ce ne sont pas les compliments qui doivent nous stimuler, car les insultes auront par la suite la capacité de nous déprimer.»
En outre, l’être humain doit savoir apprivoiser , accepter ses emotion, qui permet à tout ce qui est discordant de passer à travers un être, pour retourner à sa source, sans rien en retenir, sans lui résister, évitant que cela le trouble ou l’affecte outre mesure.
Car l’imperturbabilité comporte la notion d’éviter de se laisser déranger, de maintenir la paix d’esprit en tout temps, quoi qu’il arrive…
En fait, il ne s’agit pas d’éviter de se laisser déranger, mais grace à ce style de vie, de vivre un état dans lequel tout dérangement devient impossible ou simplement temporaire.
Sylvain Gammacurta. Coach, hypnose, yoga.