Pourquoi avons-nous tendance à rejeter nos émotions ?
Le propre des émotions, c’est leur toute puissance et leur caractere imprévisible.
Elles nous donnent l’impression de pouvoir tout emporter sur leur passage tel un cyclone.
Elles représentent un risque de perte de la maîtrise de nous-même, de notre corps, de notre intelligence…
Nos émotions nous font donc peur, au niveau social, elles font craindre le désordre et le chaos.
Neanmoins apprendre à ecouter ses émotions, c’est sans conteste renouer avec soi-même, son vrai soi. Et ainsi (re)trouver sa capacité à être heureux, à se sentir vivant bien loin de cet état d’indifférence profond qui peut se développer lorsque l’émotion est systématiquement étouffée.
De fait, les émotions sont des phénomènes si naturels, si basique, qu’il faut qu’elles s’expriment d’une façon ou d’une autre. La répression de toute spontanéité se paie souvent avec des phobies, maladies, souffrances, addictions.
Savoir nommer ses émotions et mettre les bons mots sur ces sensations devenues indistinctes permet de leur redonner du sens.
Ne pas craindre de se remettre en question profondément. Au-delà de l’éducation qui vise à aider l’enfant à prendre le contrôle de ses émotions, la façon dont nous « gérons » nos émotions est intimement liée à notre façon d’être au monde et à la perception que nous avons de nous-même.
Il faut donc positiver certes, mais aussi, a mon sens laisser un espace aux émotions dites négatives, à l’angoisse, à la colère, la laisser entré, l’acceuillir.
L’inquiétude, la tristesse répétées peuvent être de bons signaux quant à des décisions importantes à prendre.
Des études récentes insistent d’ailleurs sur le fait qu’un certain ratio d’émotions négatives est nécessaire à notre équilibre. Le bon fonctionnement psychologique repose sur trois-quatre émotions positives pour une emotion negative.
Alors vous y êtes ?
Sylvain Gammacurta.
Hypnose, coaching, yoga.
Miramas, istres, Port de bouc, Saint Mitre.