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Winnie l’ourson, ses amis et leurs troubles mentaux.

Que l’on ai suivi ou non les péripéties du célèbre ourson, il est presque impossible de ne pas connaître l’histoire de Winnie et ses amis Tigrou, Bourriquet et compagnie.

La saga à succès inventée par l’écrivain britannique Alan A. Milne en 1926, est devenue célèbre grâce à Disney, qui autour de l’ours en peluche a réalisé d’innombrables dessins-animés et films.

 

Pourtant, si on l’observe l’ours en peluche et ses comperes inséparables on est en droit de se demander si chacun des protagonistes ne représentent pas chacun un trouble mental différent…

La théorie ne semble pas si tordue quand on sait que l’auteur de Winnie l’ourson a souffert de stress post-traumatique d’après-guerre et que Winnie l’ourson a sans doute été une façon d’exorciser pas mal de ses émotions.

Je vous propose donc aujourd’hui une analyse psychologique des personnages, que vous ne regarderez certainement plus comme avant 😅 .

 

1. Winnie l’ourson = Trouble de l’attention et dépendant mais d’une sagesse impressionnante.

 

Il est désordonné, fait plein de bêtises, maladroit, hésitant et semble avoir très peu de mémoire à court terme : toutes les caractéristiques qui rendent cet ours adorable, mais qui sont typiques d’un type de TDAH, ou trouble déficitaire de l’attention !

De plus sa dependance au miel peut être révélatrice d’une blessure d’abandon, une manière de compenser un manque d’affection.

Tout comme la cocaïne, l’héroïne, ou l’alcool, le sucre rapide (ici symbolisé par le miel), en pénétrant dans l’organisme, active le circuit de la récompense : le réseau dit « dopaminergique ».

Lorsqu’il fond dans la bouche, le produit sucré, via les papilles gustatives, parvient rapidement au cerveau, dégageant rapidement des hormones du plaisir.

S’en suivent alors plaisir et envie d’en consommer d’avantage…

Le réseau dopaminergique est la clé de voute du mécanisme de la dépendance. La prise répétée d’une drogue dérégule progressivement les neurones impliqués dans ce circuit de la récompense.

Peut-être que l’ourson essaie par la de combler certains manques ?

Peut-être son incapacité à grandir ou être responsable, peut-être un manque de confiance ou ne supporte plus son image potelé, ou l’absence de « queue » comme tous ses autres compères… ou alors le manque d’une presence feminine dans sa vie ?

Mais detrompez-vous derrière son manque d’intellect flagrant, celui-ci nous aiderait pourtant à penser de façon philosophique et ce à tout âge car derrière ce gros gourmand qui se gave de miel, se cache… un sage, qui s’accepte tel qui l’est !

En effet la philosophie de ce petit ours, qui au lieu de parler avec sa tête, résume toujours les choses de la vie à travers le prisme du cœur peut etre parfois comparable à de grands penseurs tel que Platon ou Aristote mais aussi avec le Taoïsme !

Exemple de citation inspirante de Monsieur Winnie :

Les choses qui me rendent différent sont les choses qui font que je suis moi.

Les rivières le savent : nul besoin de se presser. Nous y arriverons bien un jour.

Comment est-ce que tu écris ‘amour’  » ? demanda Porcinet.  »  Tu ne l’écris pas, tu le ressens », répondit Winnie.

 

2. Tigrou = Hyperactivité

 

Il bondi sans cesse ici et là et n’est pas capable de s’arrêter un instant. Tigrou survole les commentaires qui ne l’intéressent pas, et parfois il interrompt aussi les gens : une autre forme de TDAH, l’hyperactivité, représente bien l’ami le plus fidel de Winnie l’ourson.

Le tigre aime prendre des decisions parfois aussi stupides qu’impulsives.

Il aime prendre des decisions pour les autres et cette nécessité de tout contrôler, voir imposer manifeste une possible peur de la trahison.

Il a un besoin impérieux d’être spécial, d’être  important aux yeux du monde,  d’attirer l’attention des autres…

 

3. Porcinet = Anxiété généralisée, manque de confiance en lui et comportement fuyant.

 

Il s’inquiète constamment de tout et n’importe quoi et craint le pire de chaque situation.Porcinet incarne parfaitement le type anxieux, affecté par le trouble anxieux généralisé, il vit dans la peur, ses bégaiements peuvent traduire la peur exacerbée de dire une bêtise. La fuite est sa stratégie de défense principale, ne se croyant pas capable d’affronter des situations… Son physique parle pour lui d’ailleurs, on a rarement vue un porc si petit et mince… coïncidence ?? Je ne pense pas 🤔

 

4. Bourriquet = Dépressif et masochiste.

 

Difficile de lui arracher un sourire : le célèbre âne est enclin à la tristesse et la mélancolie, il est atteint d’un pessimisme irrécupérable, souffrant clairement de dépression… Un physique qui manque clairement de tonicité, un visage malheureux , sa couleur grisâtre,  les oreilles et les yeux tombants clairement associés à une blessure d’humiliation.

Sa queue avec une touche de gaîté avec ce petit noeud rose ( qu’il perd souvent au passage) est comme cloué à son arriere train, inconsciemment il souffre et se complet dans son mal-être.

 

5. Coco Lapin = Trouble obsessionnel compulsif

 

Un maniaque de l’ordre, Coco Lapin panique si quelque chose ne se passe pas comme prévu : des symptômes clairs du trouble obsessionnel-compulsif.

Les obsessions typiques sont la propreté, la peur de commettre des actes d’impulsions violentes ou agressives ou encore le sentiment de se sentir excessivement responsable de la sécurité d’autrui.

 

Après cet article vous ne regarderai certainement plus ces joyeux lurons de la même façon !!

 

Sylvain Gammacurta

Hypno-praticien

 

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