Sylvain Gammacurta Hypnose
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Le spleen n’est plus à la mode ?!

J’ai beau être devenu quelqu’un de profondément optimiste au fil des années, comme beaucoup de monde, je suis parfois sujet aux coups de blues, au spleen, à ces moments de la vie où on à tendance à voir tout en noir, ou aux mieux en gris pâle.

Chez les personnes que j’accompagne, ce genre de baisses de moral peuve avoir des conséquences fâcheuses et alarmante car elles sont parfois des signes avant-coureurs de rechute dépressive…

Neanmoins, rassurez-vous elles existent chez tout le monde.

Chez certaines personnes, c’est même presque devenue une marque de fabrique, le tempérament mélancolique et les états d’âme sombres sont fréquents, comme ancrée dans les habitudes, ainsi chez le philosophe Cioran :

« Le cafard à tous les niveaux, du tango à l’apocalypse, tel est mon climat habituel. »

Cependant, chez la plupart d’entre nous, l’état émotionnel general est un peu comme le ciel : changeant, tantôt c’est un ciel bleu azur qui domine nos journée et puis parfois c’est grisatre et brouillard qui sont au rendez-vous.

Souvent, on sait d’où nos sautes d’humeur viennent : des soucis, des préoccupations,  des doutes, des peurs , des difficultés qu’on peine à régler et qui occupent notre esprit et de ce fait vampirisent notre énergie.

Mais parfois, ce n’est pas si clair. Il existe en anglais une expression pour cela : « out of the blue », qui décrit un événement ou un ressenti qui semble surgir de nulle part, sans raison precise.

 

Que faire lorsque le noir envahit et trouble notre esprit ?

 

À mon humble avis, la première étape reside dans l’accepation et l’observeration : toutes les émotions sont des informations, et nous signalent que nous réagissons à quelque chose qui se passe, en nous ou dans notre vie.

Les émotions heureuses nous informent que notre vie nous convient, et les douloureuses qu’il y a des déséquilibres ou des souffrances, manifestes ou cachés.

Le poète Rilke recommandait de « ne pas nous effrayer quand une tristesse se lève en nous »…

 

Plutôt respirer, et accueillir ce qui nous rend triste : s’il y a une solution la mettre en œuvre ; et s’il n’y en a pas, se dire finalement qu’après la pluie, le beau temps… en attendant, c’est peut-être interessant d’apprendre à danser sous la pluie.

Car le problème est là : les idées noires ont tendance à faire leur nid dans notre esprit, à nous pousser ensuite à les ressasser et à les ruminer.

 

C’est pourquoi, si vous en ressentez fréquemment, la meilleure hygiène intérieure, une fois que vous avez compris le pourquoi de leur présence, c’est d’échapper à leur emprise !

En vous tournant vers l’action (le sport, l’ecriture, ou la marche en pleine nature constitue par exemple de très bon remèdes…) et vers l’instant présent (souvent la tristesse nous pousse à revenir dans le passé ou à craindre l’avenir).

 

Je sais pertinemment que c’est plus facile à dire qu’à faire, mais pourtant toutes les études montrent qu’en s’y entraînant régulièrement, comme dans la méditation, la pleine conscience ou les thérapies cognitives, l’hypnose, ça porte ses fruits !

J’aime beaucoup ce proverbe chinois qui dit : « Tu ne peux pas empêcher les oiseaux de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire un nid dans tes cheveux ».

Finalement c’est un peu la même chose pour nos idées noires, n’est ce pas ?

 

 

@Sylvain Gammacoaching

 

 

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