Sylvain Gammacurta Hypnose
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Hypnose et perte de poids

L’importance du psychologique dans la perte de poids par Sylvain Gammacoaching (coach et hypnotherapeute) .

Depuis 6 ans que j’accompagne des personnes sur des problématiques de perte de poids, je peux l’affirmer, mincir de façon saine et durable passe très souvent par la tête.
Les rondeurs, les kilos en trop non assumés sont comme des nœuds psychologiques, elles recèlent notre monde intime, ses fragilités, ses peurs, ou encore ses blessures mal cicatrisées.
Maigrir, c’est prendre la décision de s’y frotter !! Sinon le combat est perdu d’avance.
Rien d’étonnant, dès lors, malgré une motivation en apparence sans faille, que l’on se heurte à des obstacles de taille, pour la plupart du temps inconscient.
Tout ça peut peser lourd dans la balance !
J’ai essayé dans cet article de répertorier les plus fréquents freins constatés (liste non exhaustive ne constituant en aucun cas une généralité).

1/ L’environnement , le cercle familial.

Maigrir, quand toutes les silhouettes autour de nous sont enrobées, revient à se singulariser, pire, à valoriser un corps en stricte opposition avec la génétique de « son clan ».
Une peur inconsciente peut alors être ressentie, celle d’un rejet symbolique ou un désaveu des siens avec, à la clé, le risque de potentiellement blesser ses proches.
Mincir, c’est aussi finalement rompre avec ceux qui nous aiment tel que nous sommes et à qui l’on envoit le message de manière subtile et detournée en maigrissant : Vous avez tort de m’aimer ainsi, puisque moi-même, je ne m’aime pas !
Une culpabilité sournoise peut alors prendre l’ascendant sur votre volonté et né en vous une espèce de torture affective. Résultat, les kilos restent, voir s’accumulent de peur de briser les relations déjà mises en place.

2/ L’éducation.

Certain(es) ont grandi avec un parent qui valorisait l’intransigeance corporelle, le culte du corps. Nombreuses sont les personnes qui même adultes continuent à s’infliger des régimes restrictifs dans l’unique but de rivaliser avec l’image idéalisée.
Une manière inconsciente aussi de perpétuer l’exigence maternelle/paternelle.
Sauf que et retenez bien ca : il est impossible de maigrir durablement pour autrui. C’est une décision individuelle !!!
Les lâcher-prise compulsifs se disputent aux restrictions, torturent l’esprit et le corps en saccageant au passage l’estime de soi, tandis que le cerveau verrouille à double tour la lipolyse (stockage des graisses) afin de protéger l’organisme.
Cela peut paraître surprenant mais sous hypnose, durant une séance, une personne m’a avoué que garder ses kilos était pour elle comme un acte de rébellion, une manière de tenir tête à l’image maternelle intériorisée… Depuis elle en a perdu 8 kg 😅

3/ Le besoin de réconfort.

Rien d’étonnant en soit, manger active la sécrétion d’endorphines aux vertus anxiolytiques… Sauf qu’en quelques secondes à peine vous venez de vous engouffrer les besoins caloriques journaliers d’une baleine bleue et vous sentez plus misérable que jamais en constatant que votre reflet dans le miroir ressemble d’avantage à la silhouette d’un personnage de la famille Barbapapa qu’à une gravure de mode.
Du coup on compense en avalant le dernier Magnum double caramel histoire de se sentir bien encore quelques minutes..
Or plus nous avons peur de souffrir, plus nous devenons dépendants à ce qui nous empêche de souffrir 🤔
C’est ce que l’on appelle plus communément un mécanisme de défense.
En évitant ainsi nos émotions, nous augmentons notre dépendance aux aliments et renforçons notre intolérance émotionnelle.
Au gré des renoncements et des non dits, notre silhouette finit par s’alourdir.
Bref, il faut généralement savoir ouvrir les vannes de nos affects pour réussir à ouvrir celles de la perte de poids…

4/ L’identité, la peur de l’inconnu.
C’est paradoxal mais, maigrir, c’est comme devenir une autre personne et basculer dans un épisode de rendez vous en terre inconnue !
Il faut être prêt à substituer l’identité construite sur son ex-corps à sa nouvelle identité de « mince ».
Et plus le désir de s’affiner est ardent, plus l’angoisse de se perdre tenaille.
C’est légitime quand il faut apprivoiser une nouvelle perception de soi : on ne bouge plus de la même manière, on refait son dressing, le regard d’autrui aussi est différent.
Bref c’est un véritable deuil parfois qu’il est nécessaire de faire…

5/ Les « fausses » excuses.
Une vie qui n’est pas à la hauteur de ses espérances, de ses aspirations ?
Normal, tous mes « problèmes » s’envoleraient une fois que je serai « mince », c’est logique.
Fantasmer d’avoir un corps parfait, c’est souvent idéaliser une vie parfaite.
Comme si maîtriser son poids, constituerait une prise de pouvoir totale, qui atteste de la capacité à tenir les rennes de sa vie entière et donc à la réussir à tous les niveaux : couple, carrière, vie sociale…
Si je suis mince alors merde, je n’ai plus droit à l’échec ??
En quoi maigrir fera de vous une meilleure personne, qu’espérez vous faire avec ça ?
Quel est le véritable but de cette démarche ??
Essayez de répondre le plus sincèrement du monde à ces questions… vous pourriez en apprendre d’avantage sur vous même qu’en remplissant les tests de personnalité de magazines féminins…
Pour plus d’infos n’hésitez pas à me contacter, ou une personne diplômée, certifiée, c’est toujours plus simple quand on est bien encadré.

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