- L’importance accordé au passé.
Une multitude de choses ont et auront impact dans nos vies, des moments de bonheurs, de joies, des réussites, mais aussi et tres certainement des déceptions, frustrations, des jours où vous vous sentez bon à rien, nul, et où la vie vous parait injuste.
Cependant, nous ne devons à mon sens, pas permettre à ces jours-là, à ces choses arrivées, ces « erreurs » de parcours ou sentiments de nous contrôler, diriger nos vie, car ils ne sont qu’éphémères, comme tout dans ce monde d’ailleurs.
Si vous permettez que chaque situation, emotion ou souvenir désagréable constitue votre perception globale de la vie, vous verrez le monde de façon négative et partiellement incorrecte ; si vous permettez ceci, vous courrez le risque de stagner dans un même endroit pendant de très longues années…
L’exemple type d’une personne poussant la porte de mon cabinet et me disant qu’il ne croyez plus en l’amour car son ex-compagne l’avait quitté me revient en tête.
Le passé est riche d’expériences et d’apprentissages, cependant ne le laissez pas guider votre vie de facon systématique.
Si vous ne le laissez pas le droit de le mettre de côté, vous vivrez toujours en regardant le monde à travers la fenêtre sale d’un passé révolu, une vision alterée de la vie et ne profiterai jamais du cadeau qu’est le present.
- 2/ La comparaison à l’autre.
Le nombre de followers que vous avez sur Facebook ou instagram ne sera jamais représentatif de ce que vous valez en tant qu’être humain, au meme titre que le nombre de chiffres sur votre compte bancaire n’aura pas d’effet réel sur votre votre bonheur.
Nous tombons souvent dans le piége de la comparaison à l’autre qui, je pense, détruit à petit feu notre existence réelle, notre vraie expérimentation de la vie, créant en nous ce besoin inscessant du toujours plus, toujours mieux afin de nous sentir « important » et nous obligeant à poursuivre une quête illusoire idéal.
Je serai heureux quand j’aurai un meilleur travail, une plus grande maison, plus de pouvoir… Certes je ne vais pas nier l’importance aujourd’hui du confort et de l’argent qui peuvent contribuer à « faciliter » la vie, neanmoins il me parait necessaire de rappeler que tout ca est secondaire et qu’en aucun cas il ne procurent à eux seuls le bonheur, loin de là.
L’être et plus important que l’avoir et l’essentiel est invisible pour les yeux.
- 3/ Se couper de ses emotions.
Il faut etre fort… subir les choses, etant un homme j’ai vite appris a devoir « etre fort » à ne pas pleurer, cacher mes « faiblesses » ou ma sensibilité.
Nous avons peur de trop parler, de trop ressentir, et que les autres ne profitent du fait que nous tenons à eux.
Certes, le fait d’exprimer vos émotions envers quelqu’un peut vous rendre plus « vulnérable », mais il n’y a pas de mal à se sentir ainsi.
Bien au contraire, quelque part c’est magique , merveilleux de mettre à nu son esprit, son coeur en livrant cela à ceux que vous aimez.
Dites à ceux que vous aimez qu’ils vous inspires, qu’ils vous font vibrer le corps tout entier jusqu’au plus profond de votre coeur, dites à vos proches que vous les aimés, pourquoi tant de pudeur ?
Exprimez vous, laissez sortir l’émotion, dites les choses memes si parfois elles derangent, quand vous gardez les choses à l’intérieur elles finissent par se cristalliser au fond de vous et de quelques mots non dit batissent une montagne de regrets… Alors partagez les, gardez votre esprit vivant, ne devenez pas un objet sans vie.
Quand on à peur, que l’on subit, je pense que l’on détruit au fond les possibilités de notre esprit et on se trahit soi-même.
Soyez vous, soyez vrai… qui craint de souffrir souffre deja de ce qu’il craint.
Sylvain Gammacurta, Hypnotherapeute, coach sportif, professeur de yoga sur Miramas, Istres, Saint-Mitre et Port de bouc.